Un digne ambassadeur du Gruyère AOP

Vous pouvez voir Nicolas Clément travailler dans la salle de traite sur la vidéo de promotion du Gruyère AOP. Ce producteur de lait du Mouret s’est prêté au jeu et a accueilli une équipe de tournage pour la réalisation d’une capsule vidéo. Celle-ci met en valeur le Gruyère AOP au travers des gestes d’un producteur, d’un fromager, d’un taxateur et d’un affineur.

19 nov 2021
Autour du Gruyère AOP
@Aliénor Held

« On a toujours fait de l’élevage. On aime produire du lait de qualité avec des vaches en bonne santé. Bien sûr, participer à la production du Gruyère AOP est un plus. Nous sommes fiers d’avoir un produit noble avec une filière qui fonctionne bien. »

Nicolas Clément, producteur de lait

Nicolas Clément est un passionné. Il partage son temps entre un travail à 60 % à la ferme familiale La Waebera qui appartient à son père Michel et une activité de classificateur pour la Fédération Holstein Switzerland : « J’aime bien partager mon temps entre ces deux occupations. Ça m’ouvre l’esprit et ça me permet de rencontrer d’autres professionnels impliqués dans la production laitière. » Avec 19 collègues, il sillonne la Suisse pour classifier le bétail bovin dans les exploitations laitières, selon des critères liés à la morphologie. L’objectif est d’améliorer la race au fil des générations. 

Sur la ferme, la famille Clément a 200 têtes de bétail, dont environ 70 vaches laitières. « On a toujours fait de l’élevage. On aime produire du lait de qualité avec des vaches en bonne santé. Bien sûr, participer à la production du Gruyère AOP est un plus. Nous sommes fiers d’avoir un produit noble avec une filière qui fonctionne bien. » La ferme produit 650'000 kg de lait pour le Gruyère AOP. 4, voire 5 personnes se répartissent le travail, Michel qui est aussi président de la Société de laiterie et délégué à l’IPG, Nicolas, son épouse Caroline qui a aussi fait l’apprentissage agricole, et un ou deux apprentis. 

Quand l’IPG lui a proposé de participer à la vidéo, il a accepté avec plaisir. « C’est une expérience qu’on n’a pas l’habitude de vivre. J’étais curieux de voir comment se déroule un tel tournage. » Mais il a accepté à une condition : « Je voulais qu’on présente une vision réelle de notre travail. Ça me tenait à cœur de montrer une production artisanale avec les moyens d’aujourd’hui. » Le garçon qui l’accompagne dans la vidéo est un jeune acteur : « J’ai été étonné. Il n’est pas du monde agricole. Pourtant il était à l’aise avec les animaux, alors que c’était la première fois qu’il approchait des vaches. Il était curieux et intéressé par la ferme. »

Nicolas et Michel Clément vendent des taureaux pour la reproduction. Ils en gardent un pour la saillie, bien qu’ils pratiquent généralement l’insémination artificielle. Ils cherchent toujours à corriger un défaut ou améliorer une performance. « En génétique, un plus un, ça ne fait pas deux. Ça prend du temps pour faire une vache qui répond à tous les critères d’excellence. Mais, avec les années, on a vu une évolution grâce à la génétique et à l’affouragement. Nos vaches produisent plus et plus facilement et elles sont en bonne santé. »

Preuve en est la photo exposée dans le bureau. A côté des prix gagnés dans les concours, on peut voir Océanie, une Red Holstein qui a produit 100'000 kg de lait sur plus de 10 ans. « C’est notre mascotte. Aujourd’hui, elle a 16 ans et est à la retraite. Sa fille Tina a aussi produit 100'000 kg de lait. »

Campagne

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